Fondée en 2016, l’association « Les Clés du Succès » a pour but d’aider les jeunes à trouver leurs talents et à les développer. La fondatrice, Djamila Belkhir, propose de nombreux ateliers créatifs pour que les jeunes se découvrent eux-mêmes et réussissent dans la vie en faisant ce qu’ils aiment. Aujourd’hui, elle voudrait aller plus loin. Elle souhaite construire une école dédiée à la formation de ces jeunes : « Je veux préparer l’avenir de demain, mais je veux le faire avec eux, car ce sont eux l’avenir. » explique-t-elle. « Les Clés du Succès » ont même reçu l’année dernière, le "diplôme international du bonheur" décerné par la ville de Nice.
Construire une école pour former les futurs chefs d’entreprise
Pour organiser ces ateliers créatifs, l’association accueille les jeunes dans un espace de coworking cannois. Des formations animées par des professionnels, qui ont un seul et même but : ouvrir l’esprit des jeunes pour qu’ils se découvrent et puissent sentir le chef d’entreprise qui sommeille en eux : « Il faut ouvrir l’esprit de nos jeunes, mais l’Éducation Nationale ne met rien en place pour cela. Aujourd’hui, il y a des gens talentueux, qui se trouvent à des postes qui ne leur conviennent et ne leur plaisent pas. Moi, je veux leur donner les outils et les armes pour choisir ce qui est le mieux pour eux. »
De nombreux atouts et surtout de belles valeurs que Djamila tient à leur enseigner, comme notamment le respect de soi et des autres : « Je veux leur transmettre un savoir être mais aussi un savoir faire. Il faut qu’ils apprennent à s’adapter, à être autonomes et surtout à se respecter les uns les autres, l’homme et la femme, les humains et les animaux, les employeurs et les salariés, etc. » Il y a de nombreux métiers qui n’existent pas encore, et Djamila Belkhir est persuadée que « l’Éducation Nationale n’aidera pas à se développer, il faut donc que les jeunes d’aujourd’hui le fassent par eux-mêmes, en créant leurs propres entreprises. »
Une école qui ouvrira le champ des possibles
« J’en ai assez des discriminations, je veux construire un endroit qui accueillera tout le monde, cette école va ouvrir le champ du possible » annonce Djamila Belkhir. Adolescents, jeunes adultes (jusqu’à 30 ans), handicapés, trisomiques, autistes, enfants de la lune, enfants venants de milieux défavorisés, non-voyants, sourds-muets : tout le monde sera accepté, tout le monde aura les mêmes chances de réussite « nous venons tous sur Terre avec un talent, moi, je vais aider ces personnes à trouver le leur. » L’école proposera ses cours et ateliers à partir de l’âge de 7 ans, car c’est le moment où les enfants commencent à prendre conscience du monde qui les entoure « le monde est en train de changer, et les gens doivent doivent avoir un autre regard sur eux, sur les autres et aussi sur l’avenir, pour un monde nouveau qui sera celui demain. »
À la recherche de partenaires financiers
Cet établissement sera un lieu moderne, numérique, écologique, organisé, mais pour pouvoir construire le bâtiment, il faut trouver des fonds. Pour l’heure, la fondation est à la recherche de partenaires financiers : « Sponsors, mécènes, experts... qui accepteront de participer au projet et nous donner des dons afin de créer la structure » indique Djamila. Si la première école se construit à Cannes, c’est parce que c’est ici qu’elle pu monter son projet « il y a eu comme un signe » explique-t-elle. Mais après Cannes, elle aimerait en ouvrir une à Nice, à Marseille, à Paris : « Il y a plein de gens qui ont des talents exceptionnels, mais qui ne les exploite pas, on ne leur laisse pas l’occasion de les exécuter. La France est un super pays et il ne faut pas que le travail parte en Chine. » Djamila Belkhir n’a qu’un souhait : « faire que dans le futur, il n’y ait pas de chômeurs, de Pôle emploi, ni de services sociaux ou de Restos du cœur » et c’est pour cela, qu’elle tente de mener à bien ce projet ambitieux Les clés du succès, afin de changer le monde.